Jeudi 17 mars 2016 à 17h30 – Club Carnot
Entrée Libre

Luis Buñuel, dans son ouvrage « Mon dernier soupir » datant de 1982 écrivait : « Il faut commencer à perdre la mémoire, ne serait- ce que par bribes, pour se rendre compte que cette mémoire est ce qui fait toute notre vie. Une vie sans mémoire ne serait pas une vie (…)
Sans elle nous ne sommes rien. » Nous réalisons, par cette citation, l’importance de nos souvenirs dans l’être que nous sommes. Nous sommes en permanence en train de changer, d’évoluer, mais il persiste en nous une trace de ce que nous avons vécu, l’empreinte de ce qui a disparu, un mélange étrange et changeant de mémoire et d’oubli.
C’est dans les profondeurs de notre cerveau, que siège une petite région qui a la forme d’un cheval des mers « l’hippocampe » responsable de l’inscription de nos mémoires. Il est le lieu de passage pour inscrire de manière profonde quasi définitive nos souvenirs et connaissances générales.
Au cours de cet exposé, nous nous intéresserons aux cas cliniques et aux approches expérimentales chez l’animal, qui ont permis de découvrir les grandes fonctions cognitives de cette structure.

Adresse